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Alors que beaucoup se remettent encore de la fête de la veille, le premier janvier est plus qu'un simple jour sur le calendrier. C'est une journée chargée de symboles, de promesses de renouveau et de bienveillance pour l'année à venir.
Remontons dans le temps pour comprendre l'origine de cette date emblématique. Pendant des siècles en France, le Nouvel An n'avait pas de date fixe. Au Moyen-Âge, on pouvait souhaiter une bonne année à différentes périodes de l'année, que ce soit à Pâques ou à Noël. Cependant, en 1564, le roi Charles IX promulgue un édit établissant le 1er janvier comme le premier jour de l'année dans tout le royaume de France. Cette décision historique fut renforcée en 1582 par le pape Grégoire XIII, étendant ainsi cette tradition à toute l'Europe catholique.
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Mais le Nouvel An n'est pas célébré à la même date partout dans le monde. Par exemple, le Nouvel An chinois et le Roch Hachana juif n'ont pas de date fixe, se tenant respectivement entre mi-janvier et mi-février pour le Nouvel An chinois ( le 10 février cette année ), et au mois de septembre ou d'octobre pour le Roch Hachana ( du 2 au 4 octobre pour 2024 ). De même, le Nouvel An bouddhique est célébré chaque année du 12 au 15 avril dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est, dont la Thaïlande, le Sri Lanka, la Birmanie, le Cambodge et le Laos.
Ainsi, le premier janvier est bien plus qu'une simple transition dans le calendrier. C'est une occasion de célébrer le renouveau, de se tourner vers l'avenir avec optimisme et de partager des vœux de prospérité et de bonheur avec nos proches, que ce soit en France, en Asie ou ailleurs dans le monde.